Même si vous faites du vélo en solo, vous ne vous sentirez jamais seul au Cambodge. (S3 P1:E3)

Le samedi 7 janvier 2023, j'ai traversé la frontière vers le Cambodge. D'après ce que j'avais regardé à la maison, je ne pouvais pas vraiment imaginer à quoi ressemblait la vraie vie là-bas. Une chose est certaine à 100%. Au Cambodge, les gens sont super sympas et vous pouvez faire du vélo en toute sécurité. Je n'ai jamais dit autant "Bonjour" en une seule journée de toute ma vie.

Cycling Adventure 15 (CA15) est mon chemin de croissance personnelle avec lequel je veux inspirer les gens à développer leur propre chemin de croissance personnelle dans ce monde en évolution rapide.

Toute la famille vivait dans la Tiny House sur un espace qui correspond pour nous à une chambre.

Même avant 7 heures du matin, il y avait beaucoup de monde dans la ville vietnamienne de Tinh Biên, située à 10 km de la frontière avec le Cambodge. Strava m'a envoyé le long d'une route secondaire où tout à coup deux chiens enragés me poursuivaient. Heureusement que j'avais déjà un peu de vitesse et que j'ai pu refouler les coupables.

Quand je suis arrivé à la frontière, j'ai dû montrer mon passeport à quelques soldats la première fois. Je leur ai demandé où je pouvais obtenir un visa et ils m'ont dirigé vers un bâtiment voisin. Dans le bâtiment, à un petit comptoir, j'ai vu un homme poser des timbres et d'autres personnes déposer leurs passeports avec de l'argent dedans. La gérante de l'hôtel m'avait dit que c'était 40$ pour un visa. Et donc j'ai mis mon passeport devant lui avec 40 dollars dedans. L'homme avait un large sourire sur son visage. Ensuite, il s'est avéré que ce n'était pas l'endroit pour un visa, mais seulement la sortie du Vietnam. Un peu plus loin se trouvait le bureau pour demander un visa cambodgien. Et donc j'ai dû amasser 40 $ de plus. Un salaire mensuel moyen pour un Vietnamien est inférieur à 200 dollars, ce qui explique bien sûr le large sourire de l'homme.

Quand je suis arrivé à Phnom Penh, j'ai vu un certain nombre de personnes laver des cyclomoteurs. Il était maintenant temps de bien laver mon vélo poussiéreux. Parce que les gens étaient occupés, j'ai suggéré de laver mon vélo moi-même, mais ils n'acceptent pas cela. Mon vélo n'a jamais été aussi propre après un lavage.

Après une bonne nuit de sommeil, j'ai continué mon voyage. A quelques kilomètres de Phnom Penh, je suis passé devant une petite maison où un garçon m'a accueilli. Je lui ai demandé si je pouvais jeter un coup d'œil à sa maison. Il s'est avéré que toute la famille y vivait dans une zone qui correspond pour nous à une chambre. En entrant, une grande chaîne stéréo était devant la porte et à gauche de celle-ci se trouvaient quelques matelas où dormaient encore ses sœurs. Ils n'avaient pas de toilettes. Quand j'ai quitté le garçon, j'ai donné quelques centimes au garçon et pour me remercier, il a allumé sa chaîne stéréo à haut volume.

Dans la soirée, j'ai reçu un message de Proximus indiquant que mon montant de roaming avait été atteint. Avec la 4G en main partout, j'ai pu facilement savoir où se trouvaient les couchages pendant les trajets et m'aider à retrouver mon chemin si Strava perdait sa trace. Il est donc temps de chercher une solution. Le long de la route, j'avais vu à plusieurs reprises que vous aviez 1 Go d'Internet mobile pour le prix de 5 dollar. Le lendemain matin, j'ai rencontré Sokkhim qui parlait bien anglais et était prêt à m'aider. Sokkhim m'a dit qu'il déménagerait très bientôt au Japon pour travailler. Si j'y vais à vélo lors d'une de mes prochaines saisons, je peux certainement le contacter, a-t-il souligné.

Il s'est avéré être la bonne décision de prendre une journée de repos à Siem Reap.

L'intention était de passer la nuit dans un petit village avant d'arriver à Siem Reap le lendemain. Mais en chemin j'ai rencontré un cycliste allemand qui avait quitté l'Autriche il y a 8 mois. Il m'a suggéré de prévoir définitivement une journée complète pour visiter les différents temples. J'ai donc pris la décision de continuer à vélo jusqu'à Siem Reap pour un total de 185 kilomètres difficiles pour y profiter d'une journée de repos.

Il s'est avéré être la bonne décision. Les temples situés dans la partie haute de Siem Reap appelée Angkor, qui était autrefois la plus grande ville du monde au 12ème siècle, sont spectaculaires. Pendant cette période et pendant de nombreux siècles après, le Cambodge était un pays avec de nombreux intellectuels où l'éducation était une partie importante de la vie. Mais Pol Pot avec ses Khmers rouges y a mis fin en 1975 par son régime dictatorial. Toutes les personnes ont été déportées des grandes villes vers la campagne. Les personnes qui montraient des signes d'intellectualité, comme le port de lunettes, ont été tuées. On estime que 25% de la population ici a été assassinée. Les gens n'en parlent plus ouvertement, mais mon guide Tom m'a dit que beaucoup de personnes âgées ne le font toujours pas. Aujourd'hui encore, le niveau d'instruction n'est plus ce qu'il était. Le propriétaire d'une maison d'hôtes où j'ai séjourné, qui appartient à la classe aisée, envoie ses enfants dans une école internationale pour laquelle il paie 10.000 XNUMX dollars par an. Une fortune ici. Mais certains parents n'envoient même pas leurs enfants à l'école parce qu'ils n'en voient pas l'intérêt même s'il y a une école publique à proximité.

m. Bunna et son Tuc-Tuc m'ont emmené dans cinq temples, dont 'Angkor Wat' est le plus grand et le plus impressionnant. Mon guide Tom m'a dit que la construction, qui a commencé au 12ème siècle et a duré 37 ans, a impliqué un million de personnes (!) dont 4000 artistes. Les pierres provenaient de la montagne distante de 16 km et étaient amenées par bateaux. Vous pouvez encore voir les trous dans les pierres auxquelles ils attachaient les cordes pour porter les pierres. Il a été entièrement peint à la feuille d'or qui est devenue noire au fil des ans. Impressionnant à voir, mais d'un autre côté ça me donne un sentiment amer quand on entend combien de personnes ont fait du travail d'esclave.

Après ma journée de repos j'ai continué ma route vers la Thaïlande. Il a plu constamment la nuit dernière et a continué à pleuvoir pendant la journée. C'était le moment idéal pour les pêcheurs cambodgiens de se mettre au travail.

Ward n'arrivait pas à croire que je n'avais rencontré aucun problème au cours des deux dernières saisons.

Cette tournée se sent plus difficile en termes d'effort physique que les deux saisons précédentes. Je soupçonne que cela a à voir avec le fait que le vélo de gravier est plus résistant que mon vélo d'endurance que j'ai utilisé les deux saisons précédentes. Surtout quand il y a un vent de face, il y a une grande différence.

Ward n'arrivait pas à croire que je n'avais rencontré aucun problème au cours des deux dernières saisons. Eh bien, Ward cette fois. Après avoir parcouru une distance de 500 km, mon porte-bagages s'est cassé. Cela a fait reculer tous les sacs et les a déchirés sur la piste. Je pensais que ce serait la fin de mon voyage à vélo. Heureusement, j'avais des attaches zippées avec moi qui m'ont permis de fixer le porte-bagages à ma selle. Pour être honnête, je n'avais pas beaucoup confiance en lui, alors j'ai décidé de rouler moins sur les chemins de gravier.

Certaines choses ont attiré mon attention au Cambodge… Partout, vous voyez des publicités pour des bières et les Cambodgiens en boiraient des litres. Le long des routes nationales principales, vous voyez régulièrement des tentes de réception avec des tables et des chaises couvertes sur une partie de la route sans aucune protection pour le trafic intense. Il est très facile d'être électrocuté par des fils électriques pendants. Plus l'intérieur des terres est profond, moins les masques buccaux sont portés. Les femmes portent leur pyjama partout où elles vont et même là où elles travaillent pendant les premières heures de la journée. Les boissons énergisantes sont particulièrement appréciées. Tout ce que vous achetez est toujours mis dans des sacs en plastique. Nulle part vous ne voyez de voitures électriques et pas un mot n'en est dit. Les trains sont invisibles. À côté de la route, vous voyez des ordures ménagères brûlées partout. Lorsque vous posez une question, vous obtenez toujours un oui, même s'ils n'ont rien compris. Les feux aux intersections sont du côté opposé de la route. Ils transportent toutes sortes de matériaux avec le cyclomoteur.

Le jeudi 12 janvier, je quitterai le Cambodge hospitalier, que j'ai énormément apprécié, et une nouvelle expérience m'attend en Thaïlande.

Quelques numéros de mes sorties :